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| Dure journée [Sujet totalement libre] | |
| | Auteur | Message |
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Ella
Nombre de messages : 6 Age : 35 Date d'inscription : 21/12/2008
Feuille Rpg &Relations: &Statut: *Elève *Art Pratiqué: Photographie
| Sujet: Dure journée [Sujet totalement libre] Dim 11 Jan - 4:29 | |
| Avilie, les cheveux collants, Ella se laisse tomber sur le carrelage froid. Sa mini-jupe toujours remontée jusqu'à la taille, elle observe d'un œil morne l'homme qui se rhabille à la hâte. Cette fois son partenaire est un de ces marchands de rêves, qui lorsque l'argent vient à manquer, échangent quelques passes contre du produit. Il la toise tout en arrangeant sa chemise, et sur son visage boursouflé apparait un sourire suffisant. Il se sait supérieur en tous points à la créature brisée qui rampe maintenant à ses pieds; et il la méprise autant qu'elle l'excite. Il lui suffit d'ailleurs de repenser à ses cuisses fermes, à l'étroitesse de son intimité, et à sa poitrine si parfaite, pour qu'une tumescence vienne déformer son pantalon au niveau de l'entrejambe. L'idée lui vient alors qu'il pourrait la prendre une dernière fois avant de partir, par le siège cette fois. Mais il se rappelle soudain qu'il est attendu pour déjeuner, et se dépêche de sortir des toilettes. Au passage, il n'oublie pas de déposer une petite boite de métal rouge sur le lavabo crasseux. Après tout, c'est pour ça qu'il est venu à la base. Une fois le dealeur parti, Ella se relève et tangue tant bien que mal jusqu'à son butin. La première chose qu'elle en fait, c'est l'ouvrir pour en vérifier le contenu. Tout étant en ordre, elle range ensuite le précieux coffret dans son sac à main. Alors seulement, elle fixe son pale reflet dans le miroir mural. Le dégout que lui inspire son image lui soulève le cœur et manque de la faire vomir. Jamais encore elle n'était tombée si bas. La jeune femme se passe un peu d'eau sur le visage, et sur toutes les autres parties souillées de son corps. Elle a beau frotter, s'acharner, mais contrairement aux sécrétions sexuelles, ni les cernes sous ses yeux, ni les trous sur ses bras semblent vouloir s'effacer.
La porte des toilettes s'ouvre alors sur deux hommes massifs. Surprise dans une position indécente, Ella se dépêche de rajuster ses vêtements et, sous les regards lubriques des nouveaux arrivants, quitte rapidement la pièce. Leurs rires graveleux l'accompagnent jusque dans une salle tamisée où l'on passe une musique langoureuse. Un air à la Massiv Attack. Elle s'y glisse subtilement, une ombre parmi les ombres, jusqu'à atteindre la sortie du club. Dehors, le soleil brille intensément. Le violent contraste avec l'intérieure aveugle la jeune femme quelques instants, mais sa vue finit par s'adapter à la lumière. Malheureusement, son odorat lui, ne s'adapte pas aux odeurs entêtantes d'urine et de poubelles qui règnent à l'extérieure.
Kuff kuff kufff...
Elle se met à courir, suffocante, à la recherche d'un air plus pur. Ses talons claquent en rythme sur les pavés, et plusieurs fois elle trébuche et manque de se péter une guibole. Sa quête la mène dans un dédale de rues et de ruelles plus ou moins bien fréquentées, pour se finir sur une grande avenue. Elle est presque sure de reconnaitre l'endroit, et la différence entre les gens qui le fréquentent et elle est flagrante. Néanmoins, elle se pose sur un banc, décidée à faire tache et à reprendre son souffle. Sans trop y réfléchir, elle allume une cigarette et observe passer les passants. | |
| | | Andrew H. Perry * Journaliste De L'Académie & Serveur A Mi-Temps
Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 14/01/2009
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| Sujet: Re: Dure journée [Sujet totalement libre] Jeu 15 Jan - 21:02 | |
| [ Voili, voilou, la réponse -tant attendue =) ! Au fait, je suis partie du principe que nos personnages se connaissaient déjà plus ou moins car Drew est journaliste et il semblerait qu'Ella soit la photographe du journal, mais si ce n'est pas le cas et que je me sois trompée, fais-le moi savoir et j'éditerai mon message !] La voûte diurne à ses premières heures était teintée d’un magnifique dégradé rosé et bleuté. A travers les légers feuillages et les jeunes bourgeons du cerisier, sur lequel j'étais juché, je pouvais contempler le levé de l’astre céleste Phébus. Mon appareil photo autour du cou, je le prenais et le soulevais délicatement tandis que le temps s'écoulait... Tel un artiste qui attend l’inspiration, j’attendais que la sphère céleste se teinte de nouvelles nuances. Enfin, je prenais un cliché, dont je pouvais m’estimer assez fier. Puis je retombais dans cette admiration mutine, tandis que la ville s’éveillait autour de moi. Je profitais des derniers instants de ma paisible solitude. Déjà… je pouvais entendre au loin le vrombissement encore indistinct de voitures et des premiers cars. Puis, les voix des premiers éveillés résonnèrent à mes oreilles dans un léger bruit de fond. Belle journée de repos… beau samedi matin.
J’avais, sans aucun doute, été bien inspiré ce matin, puisque je choisissais de porter un pantalon chaud. Celui-ci, surmonté d’une veste bien découpée bleu marine, dont je laissais les quelques premiers boutons ouvert.
Le week-end s’annonçait ensoleillé, mais frais. Parfait pour profiter de l’immensité des cieux moutonneux qui s’offraient à moi. Des doux rayons de soleil s’immiscèrent entre les branches de l’arbre et caressèrent légèrement ma peau. Le contact chaud de l’astre était très agréable… Il me faisait penser aux belles et ensoleillées journées d’été, où l’ombre est notre seule alliée. Adossé indolemment sur ma branche, je fermais les yeux – sans pour autant me laisser aller au sommeil- et écoutais avec plaisir le bruissement des branches défeuillées au contact de la brise. Je laissais mon esprit vagabonder oisivement, totalement déconnecté du monde extérieur.
C’est alors que j’entendis le crissement des pneus du facteur. Evidemment, il travaillait, puisqu’il était samedi, mais il ne pouvait se passer de ses promenades matinales et passait avec un plaisir non dissimuler par le parc à chaque fois que l’occasion se présentait. Je ne daignais malgré tout éclore ne serait-ce qu’une paupière, tachant de profiter de mes dernières secondes d’évasive.
" Alors Drew, encore perché sur cet arbre à observer le ciel ? "
L’éternelle question du facteur. La voix de cet homme, âgé d’une cinquantaine d’année, était la première distincte à mes oreilles. Cette voix grave et fatiguée, mais qui gardait toujours cette nuance ensoleillée des pays du sud, elle me rappelait mon enfance, le temps où j'habitais encore avec mes grands-parents. Un petit sourire amusé, j’ouvrais d’abord une paupière, puis la deuxième. La lumière du jour m’aveugla… une longue heure avait passé et l’astre céleste se trouvait à hauteur suffisante pour m’éblouir de sa splendeur. Nonchalamment, je me redressais maladroitement et faisais un signe de la main au vieil homme.
Cette unique réponse lui suffisait. Je me demande d’ailleurs… et si un jour je consentais à lui adresser plus qu’un geste chaleureux de la main, quelle serait-sa réaction. Je lui en parlerais peut-être, si je nos chemins se croisaient… ce qui arriverait sans aucun doute… un jour.
Le vieux facteur, son éternel sourire accroché aux lèvres s’en alla, reprenant son chemin l’air heureux, comme si de rien n’était. Et… à peine sa silhouette disparue, que mon esprit s’était déjà enfui de mon enveloppe corporelle. Pourtant, j’étais éveillé, mon regard bleuté rivé vers le ciel azur.
Le son de la ville se faisait plus présent, aussi je sautais agilement du haut de l’arbre et atterris sans aucun mal à terre.
Il va s’en dire que la matinée avait passé à une vitesse folle ! Déjà sonnait midi, en échos aux grognements de mon ventre affamé ! Cette petite matinée des plus tranquilles et apaisante, avaient cruellement manquée de monde ! Que faire ? Je réfléchissais longuement, à présent assis sur un banc de la grande Avenue, à l’extérieur du parc.
Ah tiens ! Qui vois-je ? Haletante. Essoufflée. Ce visage, je le savais, il ne m’était inconnu. Il fallait juste que je m’en rappelle… que je le resitue dans un autre univers, avec une allure plus décente… car, c’est qu’elle était un peu… comment dire… dépareillée avec le sophisme de l’endroit ! M’enfin, ce n’était pas vraiment le problème, car voyez-vous cette jeune damoiselle n’avait même pas remarqué ma présence et s’était installée à l’autre bout de mon banc. Voilà ! L’occasion rêvée de me remémorer son nom !
Une cigarette à la main, elle semblait… perdue… Non… ce n’était pas cela. Elle était en manque et elle tentait de décompresser. Je m’attardais sur son visage, petit et fin, son teint pâle, ses cheveux courts blonds et décoiffés. Je la tenais ! Elena ! Elena Sherman ! Son nom me fit sourire. Voilà où se promenait la photographe de notre journal le week-end ! J’avais eu l’occasion de voir quelques unes de ses photos, c’était du grand art ! Je vous avouerai que je ne savais que très peu de choses – et dire que nous sommes tous deux membres du Journal de l’académie !- sur cette jeune photographe – chose rare, mais au moins, je connaissais son nom hehe !- néanmoins à ce moment-là, je pus affirmer avec certitude, preuve à l’appui, qu’elle fumait… Ha ! Quelle bonne blague ! J’étais persuadé que c’était pire que la cigarette son problème ! Et ça… y’avait pas de doute- vu l’état dans lequel elle se trouvait-, surtout quand on avait vécu avec un… Enfin Bref.
« Alors on ne dit même plus bonjour à ses collaborateurs ? »,demandais-je d’un ton badin, mais sans aucune moquerie et lui fis un clin d’œil.
Sortant mon appareil photo, je l’allumais et le lui tendait.
« Hey ! Regarde-moi ces petites merveilles ! »
Il s’agissait des photos que j’avais prises –du ciel, évidemment- dans la matinée. Mes passions n’étaient un secret pour personne, en outre, il faut l’avouer, j’ai toujours apprécié parler de mes clichés comme de réelles œuvres d’art – alors qu’il était plus qu’évident que je n’étais pas un génie en la matière. | |
| | | Ella
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| Sujet: Re: Dure journée [Sujet totalement libre] Lun 19 Jan - 5:15 | |
| Le fait d'être surprise - surtout par quelqu'un d'aussi vertueux et irréprochable qu' Andrew Perry - dans un tel état de déchéance énerve Ella et la frustre au plus haut point. Son regard rieur et son sourire chaleureux, ils lui rappellent sans cesse à qu'elle point elle même peut être hideuse et détestable. A ses côtés, elle se sent affreusement minable et inutile, et qu'il l'aborde aussi naturellement ne vient que renforcer sa colère. De quel droit ose t-il pénétrer le coté obscur de son existence? De quel foutu droit ce fils à Papa se montre-t-il agréable, alors qu'elle même étouffe d'une rage autodestructrice?
* Ne fais pas comme si tu n'avais rien remarqué! *
Elle aimerait hurler, se lever et le gifler ou lui cracher dessus. Elle voudrait salir, piétiner son image si parfaite et si brillante qu'elle perçoit comme l'exact contraire de la sienne propre. Mais malgré ses terribles pulsions, la jeune femme ne peut s'empêcher de rougir devant le clin d'œil qu'il lui lance alors. Et à sa collection de sentiments déjà bien encrés, s'ajoutent une incroyable honte et un dégout sans fin d'elle même.
« Hey ! Regarde-moi ces petites merveilles ! »
Épuisée par des flots de pensées et de sensations très paradoxales, Elena est prise d'une violente migraine. Elle voudrait sombrer dans les paradis artificiels, mais elle ne peut pas. Pas encore. Alors elle serre les dents et se saisit d'une main légèrement tremblante de ce que lui tend le rédacteur du journal du bahut. C'est un appareil photo numérique, de toute évidence.
Tu aimes la photo, toi?
Son ton est beaucoup plus hautain et agressif qu' Ella ne l'avait voulu et elle s'en mord la lèvre de regret, tandis qu'elle allume le petit appareil. Elle consulte une à une les quelques photos qui s'y trouvent capturées, et apprécie la naïveté qui s'en dégage. La cendre de sa cigarette, qui continue à se consumer lentement, tombe sur ses bas effilés. Perdue dans un petit coin de son cerveau, elle en sursaute et manque de faire tomber l'appareil photo. Alors, avant qu'un drame ne se produise, elle rend son bien à Andrew et nettoie la cendre.
Hé bien... C'est assez joli en fait. Mais... Je crois que j'ai plus faim qu'envie de parler photographies.
Comme pour adopter sa cause, son vente gargouille effrontément. Elle vient de se rendre compte qu'elle n'a rien mangé depuis 24h. Et qu'en plus de ça, elle est fauchée.
[Désolée, c'est un peu court, mais je suis pas tellement inspirée ce soir ^^"] | |
| | | Andrew H. Perry * Journaliste De L'Académie & Serveur A Mi-Temps
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| Sujet: Re: Dure journée [Sujet totalement libre] Ven 23 Jan - 19:18 | |
| C’était peut-être moi – mais je ne pense pas- mais Elena semblait très peu apprécier ma présence en ce lieu à ses côtés. Mais, voyez-vous, je n’y pouvais rien ! Le hasard ! Voilà, ce à quoi elle devait s’en prendre.
Tu aimes la photo, toi?
La question avait naturellement fusé avec ce que j’interprétais comme de la suspicion. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, car après tout, j’étais loin d’être un géni en photographie et forcément très peu connu pour cette dernière passion.
« He oui ! Qui l’eut cru ?! »
Il n’y avait pas réellement besoin d’être un géni pour comprendre la surprise des uns et des autres. Alors qu’elle s’attarda sur mes photos, j’observais la ville s’activer autour de nous. Les passants, toujours aussi pressés, ne faisaient attention à rien… ou presque. Dire que moi, comme eux, je passais mon chemin ainsi. Je me retournais vers Elena, qui regardait de l’œil du connaisseur mes clichés. Le regard de la jeune femme possédait cette lueur qu’avaient les passionnés. Une lueur bien différente que celle de la démence et de la dépendance que j’avais pu lire à travers ses yeux quelques minutes plus tôt.
Lorsqu’elle me rendit –le faisant tomber de peu- je le rangeais religieusement dans une sacoche à cet effet.
Hé bien... C'est assez joli en fait. Mais... Je crois que j'ai plus faim qu'envie de parler photographies.
Le compliment me surprit. Mais, si on lisait à travers les lignes, on entendait clairement : « Pas mal… pour un Amateur. ». Voilà la beauté de l’expression orale et écrite. Je ne relevais cependant pas. Le grognement de son ventre me fit sourire, le miens étant aussi affamé –sinon plus.
D’un bond, je me redressais, tandis que je réfléchissais à un lieu sympathique où déjeuner.
« Très bien, j’ai compris ! Quand le ventre parle, on obéit ! Allez, viens je t’invite ! »
Déjà je prenais le chemin d’un délicieux restaurant italien tenu par des personnes fortes sympathiques. En outre, j’adore la cuisine italienne et suis peu friand de fastfood…. Les goûts et les couleurs… Toute une histoire !
« Au fait, italien, ça te dit ? On peut aller manger ailleurs sinon ! »
Je regardais la jeune femme d’un œil attentif, bien que totalement conscient de rien y connaître à la psychologie féminine.
[Désolé, petit poste pour moi aussi :s ... je ferai mieux au prochain, promis ] | |
| | | Ella
Nombre de messages : 6 Age : 35 Date d'inscription : 21/12/2008
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| Sujet: Re: Dure journée [Sujet totalement libre] Sam 24 Jan - 23:06 | |
| « Très bien, j’ai compris ! Quand le ventre parle, on obéit ! Allez, viens je t’invite ! »Il y a des offres qu'on ne refuse pas. Aussi, soucieuse de ne pas faire mentir ce vieil adage, Ella accepte d'un bref hochement de tête. En garçon super énergétique, Andrew, lui, prend les choses en main et ouvre déjà la marche. « Au fait, italien, ça te dit ? On peut aller manger ailleurs sinon ! »Sur son banc, la jeune femme hausse vaguement les épaules. Elle aurait vraiment préféré un resto japonais, mais après tout pourquoi pas? Et puis il n'y a pas de quoi faire la fine bouche quand on mange à l'œil. Ça ira...Enfin elle rassemble ses affaires, et se lève dans un reniflement très bruyant. Une vieille femme très chic qui passe par là manque de recracher son dentier, tant elle est outrée par ce petit bout de femme aux allures de routier endurci. Le comique de la situation n'échappe pas à Ella, qui explose de rire. Et elle rit, encore et encore. Elle rit tellement, dans son délire solitaire, que quelques larmes viennent rouler sur ses joues. La jeune fille tente de parler, de s'excuser, mais le souffle lui manque tellement qu'elle n'arrive à produire qu'une série de sons aigus et proprement incompréhensible. La vieille elle se drape d'un silence digne et continue sa route la tête haute. Il faut encore quelques secondes à la jeune fille pour qu'elle se calme complètement, après quoi, elle rejoint Andrew. Fiouu... J'suis vraiment désolée pour ça! C'était nerveux!Sans s'en rendre compte, la jeune fille se détend. Elle peut maintenant parler avec son collègue sans passer pour une sauvage. Alors dis moi, il est encore loin ton restaurant? Non parce que j'ai VRAIMENT les crocs... en fait, je pense que tu vas vite regretter de m'avoir invité! Un large sourire vient animer son triste visage tandis qu'elle suit son guide de très près. [Pour le coup, c'est encore plus court que d'habitude... Tant j'édite dans la nuit... ] | |
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