Un besoin de café [ Libre ]

* Zut déjà cette heure ? *

Comme à son habitude, la chère Sollen était en retard. Où ? A la cafétaria. Il était 21h 18. Elle prenait toujours son café à 20h 45. C'était, certes, futile, mais une demi heure de retard maintenant, voulait dire beaucoup plus d'une demi heure de sommeil en moins suite au café. Mais bon... Au point où en était Sollen, un peu plus, un peu moins, la différence était trop moindre. Elle dormait très peu. A cause du boulot ou suite à un manque de sommeil ? Elle ne savait pas, mais là n'était pas la question. Il lui fallait encore paufiné son boulot. Le piano ne se joue pas à l'occasion, il faut s'entrainer tout le temps, si on ne veut pas perdre la main.

Sollen travaillait depuis 10h du matin. Ses cours n'ayant pas encore commencé, elle en profitait pour revoir elle-même. Elle connaissait déjà son programme des deux premiers mois de cours. Mais même si les gens la questionnait, elle répondrait qu'elle ne voudrait pas que les élèves se préparent. Mais de toute façon, les gens ne lui parlaient pas.

Ca faisait quelques semaines pourtant qu'elle était à l'académie, mais elle ne s'était pas du tout fondu dans la foule. C'était étonnant pour quelqu'un d'aussi gentil et avenant que Sollen...

Bref. Pour en revenir au moment présent, Sollen marchait d'un pas assuré dans les couloirs du deuxième étage. Elle savait exactement où aller et se diriger vers la cafétaria. Comme toujours, en entrant, il n'y avait personne. Seules les machines automatiques et la lune éclairaient la pièce. Tout était si calme... Rien de mieux pour s'endormir. Pourtant, Sollen mit rapidement sa monnaie dans la machine et demanda un expresso sérré.

Après quoi, elle prit son gobelet et alla s'asseoir à une table près d'une des grandes fenetres pour admirer la lune. Elle était pleine, luisante, on y voyait aussi claire que la journée. C'était magnifique...

Et visiblement, quelqu'un voulut aussi admirer le paysage ou se prendre une boisson aux machines, puisque les portes s'ouvrirent. Sollen sursauta et rit silencieusement de sa peur inutile.

Le clair de lune ne céssait de faire des signes à Evan, l'exhortant à sortir de son lit si inconfortable pour rejoindre cette vue magnifique que lui offrait l'horizon. Le jeune homme ne pu reffuser cette invitation, et d'un bond sortit de son lit. Sa tenue ne se prétant pas vraiment à une éxcurtion nocturne - un boxer n'est pas suffisant, c'est certain... - le jeune homme s'habilla d'une petite chemise col ouvert et d'un jean qu'il avait acheter la veille. Ses chaussures étaient que plus abîmées, mais elles avaient pour lui une valeur sentimentale immense, étrange façon de s'attacher à de vulgaires objets. Plusieurs craquements résonèrent dans la petite pièce quand Evan s'étira de tout son long, c'était si bon, cette sensation d'étirer son corps si longuement que nous pourrions toucher le ciel.

La silhouette du jeune homme s'évanouit silencieusement dans le coridor mal éclairé des dortoires, quelques rares lueurs éclairaient encore quelques portes, que pouvaient bien fair les élèves à cette heure ci ?..

Le hall arborait une étrange lumière, les rayons lunaires se reflétants entre les divers miroirs du dôme qui composait le toi du batîment, evan s'y attarda quelques minutes puis partit vers la sortie. Les portes en verre déformaient légèrement le paysage alentour, rendant l'image plus féérique encore, méconnaissable. Le jeune homme poussa la porte d'un coup et se prit un gros coup de vent qui lui glaca les os. Il ne faisait pas vraiment bon sortir, surtout avec cette tenue, l'hivers était bien installé. Peut être même qu'avec un peu de chance il allait neiger...

Se retournant pour retourner dans sa chambre, Evan appercu une silhouette traverser l'étage superieur, on pouvait la voir à travers le morceau d'étage qui avait été enlevé du dome pour le rendre plus haut de plafond. Evan resta quelques secondes immobile avant de se décider à rejoindre cette inconnue. Montant les ésclaliers il rejoint rapidement le second étage et poussa la porte de la caféteriat. Une jeune femme s'y tenait et sembla s'éttonner de la présence d'évan en ces lieux, en même temps vu l'heure c'était plutot compréhensible...

- Bonsoir ! Ce n'est pas un peu tard pour un café ? Dit il en souriant.

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